Mercredi, nous apprenions sur la 2 et la 3 qu'un homme de soixante-neuf ans avait pris l'autoroute à contre-sens et avait provoqué un accident dans lequel il y aurait eu trois décès. Jusque là, les journalistes font leur travail. Ils présentent les faits. Mais, comme à leur habitude, ils ne peuvent s'empêcher de soulever des questions pernicieuses : « Le danger que représente les personnes âgées au volant. Il n'y a aucune loi en France qui permet le contrôle de leurs capacités ; il n'y a aucun examen médical obligatoire pour le vérifier. » Voilà un exposé qui les assimile à leurs confrères d'autrefois de « France Dimanche » ou « Détective ». J'accuse ces « journaleux » de pacotille à créer de la discrimination. En ce qui me concerne, je considère que je conduis beaucoup mieux que lorsque j'avais leur âge.
Et jeudi, nous apprenons que le conducteur avait 1 g d'alcool par litre de sang et qu'il était drogué. Ce n'était donc pas une personne âgée qui avait provoqué l'accident, mais un alcoolique et drogué.
Bravo les ploucs ! Dommage qu'il n'y ait pas en France, une loi pour vérifier les qualités professionnelles des journalistes, pour leur permettre d'exercer.