A la suite de cette algarade, je suis allée voir Me pour prendre connaissance du compte rendu de cette réunion. Elle n’avait pas eu le temps de le dactylographier et je devais « m’adresser au service Accueil pour en prendre connaissance en temps voulu ». J’en profite pour lui demander les jours et heures de permanence car elle travaille sur deux établissement (un quart de temps à la Résidence et trois quarts de temps dans un autre établissement). La réponse a été : « Mes permanences ne sont pas fixes, il faut voir l’accueil ».
Un changement de place à table au restaurant est impossible !
En entrant à la Résidence, une place à table vous est attribuée au restaurant. J’ai été placée devant un Monsieur, certes charmant, correct, mais qui, malheureusement ne peut tenir une conversation (il fait partie des personnes accueillies en EPHAD). Dès lors, durant une heure et demie, pendant le repas, je ne peux pas converser. Mes amies m’ont dit que je pouvais demander un changement de place. Je suis donc intervenue auprès de Me Dubois* et j’ai sollicité une place à une table qui comprend, certes, 8 couverts mais rarement occupés puisque tous les repas ne sont pas pris par l’ensemble des convives de cette table.
Dans un premier temps, Me Dubois* semblait d’accord pour ce changement. J’ai ensuite appris que ma demande avait été discutée en réunion et que Me Pierrette* s’y était opposée. Lors d’un entretien avec Me Pierrette*, elle semble surprise de ma réaction et me précise qu’elle n’avait pas mis formellement son véto mais qu’effectivement une table de 8 couverts pouvait poser problème si on ajoutait un autre couvert. J’ai donc fait la proposition suivante : « Quand le nombre de place possible n’est pas complet, pourrais-je m’y installer ? Et si elle est complètement occupée, je retourne à la place qui m’est actuellement attribuée ! » On m’a répondu que ce fait aurait pu faire jurisprudence… Me Pascale* a fait directement une petite enquête près des résidents de cette table tant convoitée par moi-même. Les personnes qui y sont installées sont toutes des connaissances et donc pour elles, pas de problème ! Les deux responsables devaient se revoir à ce sujet, mais aucune réponse ne m’a été apportée. J’ai éprouvé un mal-être, j’ai perdu l’appétit et j’ai maigri de 4 kilos…
Il fallait que je prenne une décision : celle de PARTIR !
Ma fille, sentant mon mal-être, s’est dérangée à la Résidence au mois d’août 2013, un matin vers 8 heures en espérant rencontrer la responsable de la restauration. Elle voulait évoquer avec elle ma demande de changement de place à table. Cette personne n’étant pas là, ma fille a laissé son numéro de téléphone. Me Dubois* l’a rappelée et lui a précisé qu’elle s’était rendue à Mon appartement pour me rencontrer mais que je n’étais pas chez moi ! Ma fille lui a demandé si elle avait laissé un petit mot sous la porte ? – Non – « vous avez tenté de la joindre par téléphone ? – Non, je n’ai pas ses coordonnées, je suis responsable dans plusieurs établissements. Ma fille lui a donné mes coordonnées téléphoniques et lui a demandé quand elle pensait me joindre…
Mon départ de la Résidence
J’ai envoyé une lettre en envoi recommandé avec accusé de réception. J’ai alors informé officiellement le responsable de la Résidence de mon départ fin septembre 2013. Rencontrant Gérardine,, je précise que je m’en vais.
Elle me répond : « Effectivement votre départ est prévu le 20 septembre ». Je suis stupéfaite ! Je n’ai pas indiqué de date précise. Je me renseigne donc près du service Accueil pour m’entendre dire que je quitte le logement le 20 septembre au soir et je ne fais plus partie des résidentes à partir de cette date.
Ma lettre étant arrivée le 20 août, le personnel de la Maison avait estimé que le 20 septembre, je partais. Or, je ne pouvais m’engager sur un départ à cette date car mes enfants étaient en vacances, qu’il fallait prévoir un déménagement anticipé, un démontage des meubles de cuisine (non repris)… Devant mon désarroi, je n’ai pas compris la proposition qui m’a été faite : à savoir que je pouvais bénéficier d’une chambre d’hôte ! Je n’ai toujours rien compris !
Le déménagement s’est donc fait en vitesse le 21 septembre et le studio a été libéré à 11h30. Pourquoi ? Y-a-t-il un règlement à respecter fermement sur cette question ? j’ai pourtant appris par mes amies que ce studio n’a pas été occupé tout de suite…
Ce studio a été entièrement refait (parquet, tapisseries, peintures, petit coin cuisine aménagé…). Il a été visité par le neveu de Me Marianne, femme de l’ancien maire de la commune, qui n’a fait aucun geste financier pour la restauration du logement.